A la FRAPNA, les éducateurs à l’environnement et au développement durable (EEDD) s’activent dans la préparation des sorties pédagogiques. Au détour de multiples approches (sensorielle, imaginaire, artistiques, techniques, ludique, etc.) ces activités visent à sensibiliser différents publics à la richesse et à la fragilité de l’environnement naturel proche, dans l’esprit de favoriser la compréhension des liens entre les êtres humains et la nature.

    Aux champs, après les labours, la taille, la fertilisation des sols, le jeu des saisons ouvre le bal de la floraison. Période de grande sensibilité pour différents types de cultures, c’est également le début des traitements pour garantir un bon état cultural et sanitaire pendant le cycle de développement des plantes.

    A l’égard des risques éco toxicologiques de certains produits phytosanitaires sur la biodiversité (à cette période de l’année on peut penser à l’intoxication des abeilles par les néonicotinoïdes), les associations Générations Futures et l’ACAP (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides) organisent la « Semaine pour les alternatives aux pesticides ». Depuis un peu plus de dix ans, cette opération nationale et internationale vise par la sensibilisation sur les enjeux sanitaires et environnementaux à informer sur les dangers des pesticides et promouvoir leurs alternatives.
   
A l’occasion de cet évènement, j’ai assisté à une conférence intitulée « Pesticides et santé : tous concernés ! » à la Maison de l’environnement. J’ai eu l’occasion de rencontrer un membre de l’association Alerte Médecins Pesticides et le représentant de Générations Futures à Lyon. Ces deux intervenants ont exposé les différentes manières de s’informer et de se protéger des éventuels risques liés à l’utilisation de produits phytosanitaires à la maison (les biocides), et l’exposition à des pesticides lors d’épandages agricoles.