Si l’OCCE est une association nationale présente sur l’ensemble du territoire, les antennes départementales sont généralement de petites structures, ce qui a certainement contribué au fait que je m’y sente à l’aise rapidement. Ici, dans le Rhône, seulement trois personnes travaillent quotidiennement dans les locaux : Marie-Anne et Hadrien qui se chargent de la gestion administrative et comptable des coopératives scolaires de l’Education Nationale et du siège et Catherine, l’animatrice, dont j’ai le plaisir de partager le bureau.
J’ai consacré l’essentiel de ces deux premiers mois à faire des recherches sur le sujet, essentiellement à partir d’articles, dans des domaines aussi divers que la psychologie, les sciences de l’éducation, les neurosciences, la pédagogie et la philosophie. C’est une étape essentielle pour appréhender le sujet et disposer des bases théoriques nécessaires à l’évaluation des projets proposés par l’association. Toutefois, la concrétisation de la plupart de ces projets n’ayant lieu qu’en fin d’année scolaire, je ne pourrai avoir un aperçu concret de ce qui est mis en œuvre qu’à ce moment-là.
Une autre raison pour laquelle mes recherches ont été jusqu’ici essentiellement théoriques est que le sujet de l’étude concerne les jeunes enfants et, de surcroît, dans le cadre scolaire, ce qui limite quelque peu les possibilités de recueils de donnés sur le terrain : tout déplacement au sein d’une école, tout entretien avec un enfant ou un acteur du système éducatif, est soumis à autorisation. Malgré tout, mon immersion au sein de l’association et, surtout, mes nombreuses discussions informelles avec Catherine me permettent de dégager des axes de réflexion concrets et de donner du sens et une direction à ces recherches théoriques.
Par Marie-Amélie Marteau