Mais avant de faire mes adieux à l’association, il reste encore un moment fort à partager. J’attendais avec impatience la deuxième journée de rencontre du groupe Eco-Attitude qui a eu lieu le 5 juillet 2017. Cette journée collective a pour vocation de faire un point à mi-année sur l’évolution des expérimentations et de voir, le cas échéant, sur quels leviers s’appuyer pour les mener à bien jusqu’au bout.



Cette année, le contenu de la journée a un peu changé. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, la spécialiste en psychologie-sociale qui accompagne le groupe, Hélène Chiron,  a changé  cette année. Elle véhicule donc une méthodologie qui lui est propre. Ensuite, je souhaitais partager avec le groupe, l’expérience que j’avais menée lors du festival Pop’Sciences (cf journal de bord de juin) qui avait mis en évidence un besoin réel des citoyens d’être accompagné dans les changements de comportements. Enfin, après avoir échangé avec Hélène sur les résultats obtenus lors d’un questionnaire auprès des membres  du groupe Eco-Attitude (une vingtaine de personnes en tout, anciennes et nouvelles), nous avions convenu qu’un retour théorique serait aussi le bienvenu pour cette journée. En effet, ce questionnaire ainsi que les entretiens individuels que j’avais pu mener au sein du groupe montraient un besoin important  de s’approprier plus en détails certaines notions de psychologie sociale déjà travaillées par le groupe les années précédentes pour pouvoir aborder plus sereinement la suite de l’année. Cette journée a donc permis de revenir sur les fondamentaux des changements de comportements avant de travailler sur les expérimentations à proprement parler et de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour favoriser l’autonomie des groupes expérimentés sur le deuxième semestre.

Cette journée m’a permis de me conforter dans l’idée que ce groupe rencontre une difficulté majeure, celle de devoir à la fois monter en compétence sur les notions de psychologie-sociale utilisée par le groupe et réaliser des expérimentations sur une problématique très ambitieuse pour laquelle il me paraît difficile de trouver une réponse satisfaisante en une année. Cette situation est sans doute due en partie au renouvellement plus important d’expérimentatrices débutantes cette année, mais aussi à une méthodologie globale qui mélange deux objectifs distincts. D’un côté, enrichir les compétences professionnelles et de l’autre, trouver les outils efficaces pour amener un réel changement de comportement de la part des citoyens. Il me semble donc important de conduire une réflexion sur la manière la plus adéquate de remplir ces 2 objectifs fondamentaux sans qu’ils se phagocytent l’un l’autre. Quoi qu’il en soit, je pense que cette journée fut bénéfique pour le groupe et je gage qu’elle a redonné à chacune l’envie de continuer leurs recherches de terrain.

Quant à moi, mon stage s’achève et il me reste à rédiger une synthèse de tout ce que j’ai appris durant ces 6 mois. Vous pourrez retrouver ce document prochainement sur le site de la boutique des sciences.