En effet, les Petites Cantines sont des tiers-lieux ayant pour vocation de permettre aux habitants des grandes villes de vivre des solidarités de proximité, de renouer avec le sentiment d’utilité sociale, notamment à travers la cuisine participative et de recréer un lien concret entre les habitants de différentes générations et différents parcours de vie. Les Petites Cantines se veulent être une solution pour prévenir le risque de vulnérabilité sociale, qui concerne désormais tous les âges, dans une société en rapide transformation. L’association concentre ses actions autour de deux axes majeurs : bien manger et se sentir relié aux autres pour mieux vivre ensemble. Elle s’inscrit dans une démarche d’alimentation solidaire, saine, équilibrée, durable.
Mon stage aux Petites Cantines a commencé par une phase d’immersion à travers une démarche d’observation participante ouverte qui consiste à observer et prendre part aux actions comme tout le monde après avoir informé les acteurs et obtenu leur accord. Cette méthode m’a permis de me familiariser avec les adhérents de l’association, les volontaires en service civique et d’autres acteurs clés au projet et aussi de mieux comprendre l’approche adoptée par l’association dans la lutte contre l’isolement social en ville. Cette période d’immersion a été également l’occasion pour moi de définir mon sujet de mémoire. En effet, mon travail portera sur les « enjeux de la participation des habitants dans la lutte contre l’isolement social et la solitude en ville », en partant de la Petite Cantine de Vaise comme cas d’étude.
La phase théorique étant pratiquement terminée, je me prépare en ce moment pour commencer les entretiens structurés qui vont servir à mon analyse. Bien que cette étape nécessite beaucoup temps de concentration, je continuerai dans la même dynamique d’immersion et d’observation participante car ça me permet d’accéder à des informations peu accessibles d’une autre manière.
Par Anjelo Maindelson Joseph.