Le 20 février je suis arrivée dans les locaux du GRAINE Auvergne Rhône Alpes avec un mélange d’appréhension et d’impatience, j’en suis ressortie tout aussi impatiente mais très rassurée : entre temps la prévenance de ma tutrice et la gentillesse de la petite équipe m’avait convaincue que les cinq mois à venir aller être une belle expérience ! Je n’ai toujours pas déchanté, mener de front le travail théorique et le terrain est un peu plus compliqué que ce à quoi je m’attendais, mais comme je suis très libre de mes mouvements autant dans l’un que dans l’autre, c’est une complexité agréable et stimulante. Rechercher des associations ou des personnes à aller voir dans la liste des adhérents du GRAINE reste un des travails les plus drôles que j’ai eu à faire, mener les entretiens avec eux est sûrement l’un des plus enrichissant, à la fois pour mon étude et pour moi.

Les avancées de ces deux mois ont été nombreuses : des entretiens – une dizaine et un manqué, problème d’organisation – la mise en place d’un comité de suivi du stage et une première réunion très enrichissante, plusieurs plans de rapport de stage trouvés et abandonnés, et énormément de livres et d’articles lus ou commencés. Je reste un peu dans le flou malgré toute cette matière à travailler, mais suis assez confiante : il me reste trois mois pour organiser tout ça. Au programme donc, encore quelques entretiens et expériences de terrain, puis j’aimerais me concentrer un peu plus sur les questions théoriques, principalement sur la question qui m’inquiète le plus : qu’est ce que mon étude peut apporter concrètement aux acteurs de terrain ?